Région Nord-Picardie (Amiens)

Délégué régional :

 

Gérard Bourgogne

900, boulevard de la République

Rés. Marianne appt 136

59500  Douai

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Généralités

carte de la région

Départements constituant la région
Département Superficie Population (2012)
02 Aisne 7.369 km² 541.302 habitants
59 Nord 5.743 km² 2.587.128 habitants
60 Oise 5.860 km² 810.300 habitants
62 Pas de Calais 6.671 km² 1.462.807 habitants
80 Somme 6.720 km² 524.144 habitants

Mini-congrès

Mini-congrès à Lille du 11 au 18 septembre 2016

Rendez-vous est donné dans l’hôtel Ibis Gare le dimanche 11 septembre ; 28 personnes ont répondu présent à ce mini-congrès organisé par le triumvirat constitué de Georges LEHEMBRE, Françoise CORDONNIER et Jean BOURGEOIS. Un cadeau de bienvenue accompagné d’un mot d’accueil en ch’ti attend chacun d’entre nous dans sa chambre.

L’hôtellerie fut appréciée de tous ainsi que la restauration et l’ambiance donnée par le personnel attentif à nos besoins.

Lundi 12 septembre

Départ à pied pour le vieux Lille avec rendez-vous près du palais Rihour érigé en 1453 par le Philippe Le Bon, duc de Bourgogne et vue sur le monument pour la paix (la ville a terriblement souffert durant la grande guerre)

Nous parcourons la Grand'Place (née au Moyen-Âge) devenue place Charles de Gaulle, celui-ci étant né à Lille en 1890. Sur celle-ci se côtoient la Vieille bourse, la statue de la Déesse, la Voix du Nord, le Théâtre du Nord à l’architecture totalement différente du reste car érigé vers 1717, d’architecture classique avec les armoiries de France et de Lille.

Un peu plus loin, après être passé devant l’Opéra, théâtre d’inspiration néo-classique, nous contemplons la Chambre de Commerce de Lille et son beffroi de style néo-flamand construit en 1906 qui a abrité longtemps la Nouvelle bourse.

Nous visitons ensuite la cathédrale Notre Dame de la Treille commencée en 1854, inaugurée en 1999 où deux styles cohabitent (et ce pour raisons financières).

Après le déjeuner dans un estaminet riche de choses du passé, nous nous dirigeons vers l’Hospice Comtesse érigé en 1237 par Jeanne de Flandres. La majorité des bâtiments date du XVIIe.

Mardi 13 septembre :

Départ pour Bruges dénommée la Venise du Nord qui fut réalisée du IXe au XIIe pour pallier les inondations qui perturbaient le commerce de la place forte du Comté de Flandre

Un raz de marée le 4 Octobre 1134 ouvrira un chenal jusqu’à la mer qui permit à Bruges d’y avoir un accès direct et de développer un commerce international avec entre autres pays : l’Angleterre, la Suède, la Gascogne etc.

Nous commençons par la visite du béguinage datant du moyen-âge ; les béguines faisaient vœu de chasteté, d’obéissance mais pas de pauvreté. En parcourant la ville nous découvrons une maison datant de 1713 constituant une maison de charité (il y en avait environ cinquante en tout).

Nous admirons l’église Notre Dame érigée du XIIIe au XVe siècle, d’art gothique avec sa tour en briques de 122 m. de hauteur dont 54 m. de flèche ; puis nous passons devant l’Hospice saint Jean du XIIe siècle, la Basilique du Saint Sang située sur la Grand Place qui constitue le cœur historique depuis 958.

L’architecture est magnifique comme en attestent le beffroi haut de 83 m., la mairie, les maisons à pignons, le Palais Provincial…

Après avoir déjeuné au Maximillian, nous effectuons une balade en bateau sur les canaux ce qui nous permet d’admirer les magnifiques façades arrières découvertes au matin. Un détour très rapide à la choco-story nous laissera sur notre faim … (fin !)

Mercredi 14 septembre

Nous voici à Roubaix et nous découvrons sa piscine de style art déco qui a été construite de 1927 à 1932 pour répondre à la misère ouvrière. Elle était considérée comme une des plus moderne à l’époque, initiée par le maire Jean Baptiste LEBAS lequel a choisi Albert BAERT comme architecte de l’opération. Pour des raisons de sécurité, la piscine est fermée en 1985 (à cause d’émanations de chlore)

En 1990, Bruno GAUDICHON propose de transformer la piscine en musée, et en 1998 les travaux de réhabilitation commencent sous l’égide de Jean-Paul PHILIPPON, architecte choisi en 1993. L’espace du musée permet des expositions, des défilés de mode, des concerts et ce dans un décor époustouflant. Le portique de Sandier en grès émaillé polychrome créé pour l’Exposition Universelle de Gand en 1913 sublime l’espace depuis 2002.

Nous parcourons en bus la ville de Roubaix ce qui nous permet d’avoir de nombreux commentaires sur l’École Supérieure des Arts Appliqués et du Textile où ont été créés les tissus d’hier et où sont créés les tissus de demain. Nous découvrons la gare construite entre 1886 et 1888 située dans le prolongement de l’avenue Jean-Baptiste Lebas qui la relie directement à la Grand’place où est édifiée la Mairie. Un passage devant la Redoute est incontournable car elle existe depuis 1922. Nous apprenons que 36 cheminées datant de l’ère industrielle sont protégées et découvrons la Bourse du Travail devenue Théâtre « Pierre de Roubaix  ».

Un passage devant le vélodrome créé en 1896 (devenu Jean Stablinski en 1960) nous permet d’imaginer les arrivées du Paris-Roubaix et nous constatons que des pavés existent toujours avant d’accéder à celui-ci.

Nous voyons le site où a été créé le premier Auchan par Gérard Mulliez en 1961 par référence à sa situation dans le quartier « des Hauts Champs  » .

Enfin, nous contournons un parc de 34ha dénommé parc Barbieux créé de 1879 à 1905 mettant fin au projet initié dès 1840 de créer un canal reliant Roubaix à l’Escaut via les rivières : la Marque, la Lys et la Deûle.

L’après-midi est consacrée à visiter la villa Cavrois du nom d’un riche industriel du textile qui demandera en 1932 à l’architecte Robert Mallet Stevens (courant moderniste) d’ériger une vaste demeure de 1800 m² habitables plus 840 m² de terrasses sur un terrain de 3 à 4 ha à l’origine. L’ensemble est classé en 1990, racheté par l’État et devient un site remarquable depuis 2008 après avoir coûté la bagatelle de 23M. d’Euros pour la remise en l’état à l’identique. La villa était devenue un champ de ruines à cause de l’attitude du propriétaire Wuillot lequel espérait tout raser et lotir les lieux.

Sur le chemin du retour nous apprenons qu’il existe encore une dizaine de Gallodromes (lieux où se déroulent des combats de coqs) dans la région. Enfin, en bus, nous prenons conscience de l’architecture de Roubaix.

Jeudi 15 septembre

La visite guidée de la cathédrale d’Amiens commence sous la pluie mais nous résolvons rapidement cette situation en nous couvrant de quasi sacs poubelles… effets garantis ! La cathédrale Notre Dame est la plus vaste par ses volumes intérieurs, de style gothique classique mais avec des éléments du gothique rayonnant (le chevet) et du gothique flamboyant (grande rosace, tour Nord et stalles). Elle a été érigée de 1220 à 1288 sous l’impulsion de l’évêque Évrard de Fouilloy, à la suite de l’incendie de l’ancien édifice. Cet édifice mesure 145m de long, 70m de large et 42m sous clef de voûte. En raison de l’affluence des dons, les travaux progressent très rapidement sous l’égide de Renault puis Thomas de Cormont. Le labyrinthe d’Amiens mesure 234 m. compris dans un octogone dont le centre symbolise le paradis de la Jérusalem Céleste (il en existe d’autres à St Quentin, Chartres, Reims…) Ce labyrinthe devait être parcouru à genoux par les fidèles. Le chœur se compose de 110 stalles du XVIe comprenant environ 4000 personnages différents de toute beauté. Le portail du Jugement dernier au centre de la façade était à l’origine en polychromie ainsi que les portails de part et d’autre, consacré à la mère de Dieu à droite et à St Firmin à gauche.

Après un déjeuner à St Valéry sur Somme, nous parcourons la baie de Somme par le chemin de fer de la baie de Somme existant depuis 1887. Ce périple nous mènera jusqu’à Crotoy où nous reprenons le bus à destination de Lille.

Vendredi 16 septembre

Le centre historique minier de Lewarde nous renseigne sur trois siècles d’histoire de la mine puisque le début se situe vers 1720 et la fin en 1990. Ce site est une « petite  » mine comportant 2 chevalets avec 2 puits. Nous parcourons 450 m. de galeries reconstituées ce qui nous permet de suivre les évolutions qui ont prévalu sur trois siècles. Nous prenons conscience des conditions extrêmes vécues par les mineurs, bruits, chaleur, humidité, poussière, danger omniprésent, sans oublier que les femmes et les enfants travaillaient dans ces conditions dantesques.

En 1847, des chevaux sont descendus au fond et y travailleront 10 ans. Au cours du temps, nous constatons l’évolution des techniques pour l’étayage d’abord en bois puis métallique. Le premier ascenseur est créé en 1849, les bandes transporteuses apparaissent en 1960.

De 1959 à 1982, il y avait 750 puits où travaillaient 200.000 mineurs lesquels ont payé un lourd tribut aux catastrophes dont la plus meurtrière fut celle de Courrières en 1906 où il y eut 1099 morts après un coup de grisou.

Ensuite, un ancien mineur nous a raconté sa première journée à la mine ; ce fut un régal de narration nourri d’un vécu extraordinaire.

Après un déjeuner à Lens, nous allons découvrir le musée du Louvre-Lens créé sous la présidence de Jacques Chirac et inauguré le 4/12/2012. Il est construit sur l’ancienne fosse n° 9 des mines de Lens sur un terrain de 20 ha avec un parc paysager de 6.600 arbres, 26.000 arbustes, 700 vivaces…

Ce bâtiment comprend 7.000 m² de surface d’exposition et de réserves visitables dont la galerie du temps où se trouvent des œuvres de -3.500 ans jusqu’à nos jours sur un linéaire de 100 m..

Notre journée se termine par la visite des places d’Arras. Ces deux places représentent un ensemble relié de 17.000 m² couvertes de pavés historiques afin d’accueillir dès le XIe des tournois, des foires, des parades militaires, des marchés aux grains. Les façades à pignon sont des XVIIe et XVIIIe ; il existe 155 maisons de ce style baroque flamand. L’ensemble fut détruit durant la guerre de 14-18 puis reconstruit dans le même esprit mais en pierre et brique alors qu’à l’origine le bois dominait.

La Petite Place est magnifique, l’hôtel de ville et le beffroi sont classés au patrimoine mondial de l’Unesco.

Samedi 17 septembre

La journée commence par la visite guidée des monts de Flandre, après un arrêt face au beffroi de Bailleul, d’architecture néo-flamande comme Bruges et Gand. Il a été détruit à 98% durant la guerre de 1914-1918.

Près du Mont Noir, nous découvrons le site départemental Marguerite Yourcenar en faveur de la protection des paysages et de la biodiversité.

Sur les hauteurs du Mont Cassel, nous visitons le musée de Flandre dont l’origine remonte au moyen-âge ; on peut retrouver dans ce site les archives des 50 villages alentour.

Après le repas dans une auberge au bord de l’eau, nous faisons une balade en bateau sur les marais flamands de St Omer où l’exploitation de la tourbe a existé jusqu’au XVIIIe siècle. Notre guide nous fait admirer la richesse des lieux. Son récit passionnant nous fit prendre du retard et nous empêcha de visiter une brasserie artisanale.

Nous rentrons à Lille pour terminer la journée et le séjour par le repas de clôture dans un restaurant du centre de Lille. Se sont joints à nous Dominique Cornille Président du C. R. de l’Ordre et son épouse. Au cours de ce repas, notre Président Francis Morelon rappela que cette année est la 40e année d’existence de l’ANGER en même temps que le 70e anniversaire de l’Ordre.


Le lendemain, il est temps de faire les adieux en se disant que c’était un beau périple bien organisé qui nous laissera de bons souvenirs.



Dernière sortie

Aucune information.


Prochaine sortie

Aucune information.


Extras

Une promenade dans la région
Les hortillonnages
Visite de Lille